Les mascottes des Jeux Olympiques d'été

Culture26 avr. 2024

La mascotte olympique incarne l'esprit et les valeurs des Jeux Olympiques contemporains. Elle est souvent représentée par des animaux locaux ou des créatures imaginaires, reflétant la culture et l'histoire de la région hôte, tout en portant les valeurs de l'Olympisme. C’est partie pour 52 ans d’histoire de mascotte des Jeux d’été !

Waldi - Munich 1972

Waldi 1972 (CIO)

La première mascotte officielle des Jeux d’été se nomme Waldi. C’est un teckel, chien populaire en Allemagne et particulièrement en Bavière.

Il est né à la suite d’une fête de Noël du Comité d'Organisation des Jeux de Munich le 15 décembre 1969, où les participants ont eu l'occasion de créer leurs dessins de la mascotte à l'aide de crayons de couleur, de feuilles de papier et de pâte à modeler.

Amik - Montréal 1976

Amik, incarne un castor, un animal qui a été vital pour le développement de l'Amérique du Nord en raison de sa fourrure, qui est devenue l'activité commerciale principale.

Le terme "Amik" signifie "castor" en algonquin, une langue utilisée par les peuples autochtones du Canada.

Mascotte 1976 (CIO)

Misha - Moscou 1980

Misha 1980 (CIO)

Misha, la mascotte des Jeux olympiques de Moscou, représente un animal emblématique de la Russie, l'ours, présent dans les contes, chansons et poèmes populaires du pays.

Misha a été la première mascotte d'un événement sportif à rencontrer un succès commercial remarquable, apparaissant sur une variété de produits dérivés, une pratique désormais répandue.

Sam - Los Angeles 1984

Sam, doté d'un aspect cartoon et d'un large sourire, donne une nouvelle interprétation à l'aigle, habituellement associé à un regard sérieux.

Dans la lignée de la commercialisation des mascottes initiée lors des Jeux Olympiques précédents à Moscou, Sam a même eu droit à sa propre série animée, le mettant en scène dans le rôle d'un détective improvisé.

Sam 1984 (CIO)

Hodori - Séoul 1988

Hodori 1988 (CIO)

Hodori, inspiré des arts populaires et des légendes coréennes, incarne un tigre et véhicule une image positive associée à l'humour, la bravoure et la noblesse.

Le Comité d'Organisation a organisé un concours pour sélectionner la mascotte, au cours duquel il a reçu 4 344 propositions. Parmi celles-ci, quatre candidatures ont été retenues : un lapin, un écureuil, un couple de canards mandarins et un tigre. Finalement, le tigre a été choisi comme mascotte officielle.

Cobi - Barcelone 1992

Cobi, issu de l'acronyme COOB'92 (Comité d'Organisation Olympique de Barcelone 1992), est un chien des Pyrénées personnifié dans un style cubiste. Doté d'une large garde-robe, il est le premier à bénéficier d'une telle variété vestimentaire parmi les mascottes.

Bien que critiqué initialement après sa présentation, Cobi s'est avéré être l'une des mascottes les plus populaires auprès du public. La simplicité de ses traits lui a permis d'être adopté par tous, et ses bras ouverts ajoutent une dimension très accueillante.

Cobi 1992 (CIO)

Izzy - Atlanta 1996

Izzy 1996 (CIO)

Izzy a été conçu en collaboration avec une trentaine d'enfants d'Atlanta et un logiciel informatique. Son style rétro-futuriste est autant loufoque que déjanté.

Il s'agit d'une rare occasion où la mascotte ne représente ni un animal, ni un objet, ni une personne. Izzy a su se démarquer tout en respectant les valeurs de l'olympisme, ce qui en fait une création qui ne laissera personne de marbre.

Syd, Olly et Millie - Sydney 2000

Pour célébrer le millénaire, les Australiens ont opté pour une approche originale en présentant simultanément trois mascottes. Syd, Olly et Millie représentent respectivement l'eau, l'air et la terre, symbolisées par un ornithorynque à bec de canard, un martin-chasseur géant et un tamanoir.

L'objectif était de mettre en avant d'autres animaux emblématiques de l'Australie, en dehors des kangourous et des koalas. Chaque prénom de ce trio renvoie à Sydney, à l'Olympisme et au millénaire.

Syd, Olly et Millie (CIO)

Pheveos et Athena - Athènes 2004

Pheveos et Athena 2004 (CIO)

Dans une édition des jeux assez traditionnaliste, les mascottes, Pheveos et Athena, tirent leur nom des dieux mythologiques Apollon et Athéna, symbolisant respectivement la lumière et la sagesse.

En tant que frère et sœur, ces mascottes incarnent l'unité entre hommes et femmes, illustrant ainsi les valeurs d'égalité et de fraternité.

Beibei, Jingjing, Huanhuan, Yingying et Nini - Beijin 2008

L'édition des Jeux de 2008 en Chine a été marquée par l'introduction de cinq mascottes : Beibei, Jingjing, Huanhuan, Yingying et Nini, dont les noms combinés signifient "Bienvenue à Pékin".

Chacune de ces mascottes représente une couleur des anneaux olympiques ainsi qu'un animal associé à l'un des cinq éléments naturels : l'eau, la forêt, la terre, le ciel et le feu.

Beibei, Jingjing, Huanhuan, Yingying et Nini (CIO)

Wenlock - Londres 2012

Wenlock 2012 (CIO)

Wenlock est, d’après la légende, né de la dernière goutte d'acier utilisée pour construire le stade olympique de Londres.

Son nom est tiré de Much Wenlock, une ville connue pour ses Jeux annuels, qui ont inspiré Pierre de Coubertin pour la fondation des Jeux Olympiques modernes.

Vinicius - Rio 2016

Vinicius incarne un mélange d'animaux emblématiques du Brésil, combinant l'apparence d'un félin à l'agilité d'un singe.

À la suite de sa présentation, un vote public a été organisé pour choisir son nom parmi trois options : Oba, Tiba Tuque et Vinicius. Au total, 323 327 votes ont été enregistrés, et la troisième proposition a remporté le concours avec 44 % des voix exprimées.

Vinicius 2016 (CIO)

Miraitowa - Tokyo 2020

Miraitowa 2020 (CIO)

Miraitowa porte un nom symbolisant un avenir radieux pour l’humanité, "mirai" signifie le futur et "towa" l’éternité en japonais. Son apparence fusionne habilement des éléments traditionnels et futuristes inspirés de la culture manga.

La sélection de la mascotte a été confiée à plus de 205 755 classes de primaire japonaises, qui ont élu Miraitowa avec plus de 53 % des voix, le préférant à deux autres finalistes.

Phryges - Paris 2024

Voici nos chères Phryges ! Elles tirent leur nom des bonnets phrygiens, emblèmes de la Révolution française, et incarnent un puissant symbole de liberté et d'inclusion. D’après le comité organisateur des jeux, elles illustrent la capacité du monde à soutenir des causes importantes.

Leur expression souriante, malicieuse et joueuse est déclinée de multiples manières pour favoriser l'inclusivité à travers des sports ou des activités diverses. Les couleurs de la France sont mises en avant, notamment à travers leurs yeux et leurs cils formant une cocarde tricolore. Elles peuvent aussi être vues comme un clin d’œil aux Olympiades de la République, qui, sous la Révolution, ont constitué la première manifestation d’inspiration olympique.

Phryges 2024 (Paris 2024)