Athènes 2004 : Contexte

Partagez

Contexte

Après la déconvenue des Jeux de la XXVIème olympiade, attribués à Atlanta, Athènes accueillait à nouveau l’évènement olympique rénové, 108 ans après avoir été l’hôte de leur première édition en 1896. Pour la Grèce, berceau des Jeux de l'Antiquité mais aussi des premiers Jeux Olympiques modernes, retrouver l’évènement olympique constituait un défi organisationnel majeur réussi avec brio malgré un retard qui inquiéta parfois sans qu’en soit réellement affecté l’évènement.

En 2004, et pour la première fois de l’histoire olympique, plus de 200 Nations furent représentées et plus de 300 épreuves furent inscrites au programme des Jeux, avec notamment l’apparition de la lutte féminine.
Il s’agit par ailleurs des premiers Jeux olympiques d’été de l’après 11 septembre 2001. Si l’attentat des Jeux olympiques d’Atlanta avait relancé la préoccupation sécuritaire il ne s’agissait alors que d’une action isolée à enjeu interne. A contrario, la destruction des tours du World Trade Center, eut logiquement une incidence forte sur l’environnement olympique qui intègre désormais une dimension sécuritaire renforcée. A proximité des Balkans et du Moyen-Orient, la Grèce est alors une zone à risque, d’autant que le déclenchement de la guerre en Irak attisait les tensions. Près de 70 000 militaires grecs furent mobilisés et 1000 caméras installées pour surveiller la ville.

Des installations de pointe furent utilisées et le budget sécurité, initialement prévu à 145 millions de dollars finit à 1,8 milliards, un record. Mais le plus remarquable dans la sécurité aux Jeux olympiques d’Athènes fut la coopération internationale des services de sécurité. L'OTAN a ainsi assuré la surveillance aérienne, la marine américaine a patrouillé en Méditerranée, et dès avril 2001, un groupe de sept pays reconnus pour leur expérience en la matière vient soutenir le Ministre de l’Ordre Public grec sur la préparation du dispositif de sécurité olympique. Différents séminaires et stages de formation furent organisés en vue de coordonner les efforts et de renforcer la Division de sécurité des Jeux olympiques de la Police grecque.

Notons enfin que, pour Athènes, le CIO prit la décision inédite d’assurer les Jeux olympiques des risques d'annulation ou d'abandon, en cas d'attentat par exemple. Le contrat souscrit pour les Jeux grecs, qui ne couvrait pas le risque de boycottage par des athlètes mais protégeait les recettes destinées à des tiers (donc les FI et les CNO, l’unité du Mouvement olympique étant assurée). Les organisateurs grecs eux-mêmes, avaient prévu une section gestion des risques au budget de 15,5 millions d'euros dont 10,5 millions de primes d'assurance, portant sur la responsabilité civile et l'assurance des biens du Comité d’organisation.

A la Une

Trombi

Soutiens ton Club !

Incontournable

TV - Sport en France

Olympic Channel (en Français!

Direction Tokyo

Sites officiels

  •  Airbnb
  •  Aliba
  •  Allianz
  •  Atos
  •  Bridgestone
  •  Cocacola
  •  DOW

  •  intel
  •  Omega
  •  Panasonic
  •  P&G
  •  Samsung
  •  Toyota
  •  Visa
  •  BPCE
  •  Carrefour
  •  EDF
  • Le Coq Sportif
  •  Orange
  •  Sanofi
  • Accor Live Limitless
  • ArcelorMittal
  • Cisco
  • FDJ
  • FDJ
  •  pwc