David Lappartient se dit « confiant dans nos chances de médailles »
Paris 202426 juil. 2024
Le président du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), David Lappartient, a confié, ce vendredi 26 juillet, sa « vive émotion » après avoir transmis la Flamme olympique à Nathalie Péchalat sur le parvis du Club France, qui ouvrira officiellement ses portes demain dans le Parc de la villette.
Vous venez de prendre part au Relais de la Flamme olympique. Comment vous sentez-vous ?
Je ressens forcément une vive émotion. Porter la Flamme le dernier jour, sentir la pression monter, les Jeux arriver… Je l’ai fait au nom du Comité national olympique et sportif français. À travers moi, ce sont nos membres, les bénévoles, les clubs, nos fédérations qui sont honorés. J’en suis fier.
Quel sens cela avait-il de terminer votre passage devant le Club France ?
C’était un moment très important. Le Club France va être le cœur battant de notre équipe et du sport tricolore. Transmettre la Flamme à Nathalie [Péchalat], qui a tant œuvré pour ce lieu dont elle est la présidente déléguée et où seront célébrés tous les médaillés français, c’est un beau symbole.
Les premières épreuves des JO ont commencé avant-hier mais Paris 2024 se lance officiellement ce vendredi, avec la cérémonie d’ouverture. Comment se présente la délégation française que vous conduisez ?
Elle se présente bien ! Notre délégation compte 571 athlètes, une dimension inédite et ils sont tous en forme olympique. Je suis confiant dans nos chances de médailles et dans notre ambition de terminer dans les cinq premières nations. Je sens un bon état d’esprit autour de nos équipes, grâce notamment à l’accompagnement que réalise notre chef de mission, Jackson Richardson.
Vous ne présidez pas seulement le CNOSF mais aussi l’Union cycliste internationale (UCI). Garderez-vous un œil particulièrement attentif aux épreuves de cyclisme ?
Oui, bien sûr. Je vais aller voir du cyclisme mais aussi l’ensemble des autres disciplines puisque nos représentants sont alignés dans toutes les disciplines. Bien sûr, je suis confiant sur le fait que le cyclisme rapportera à la France beaucoup de médailles car nous avons de fabuleux athlètes. Je suis d’un naturel optimiste.
Vous devez sans doute avoir une pensée particulière pour deux cyclistes nées, comme vous, à Pontivy (Morbihan), Marie Le Net et Audrey Cordon-Ragot…
Oui, je pense à mes deux Pontivyennes, mes deux Morbihannaises… J’ai envie de leur dire que la médaille est accessible à l’une comme pour l’autre. Audrey disputera ses derniers Jeux puisqu’elle a annoncé qu’elle prendrait sa retraite après les jeux. Elle peut s’illustrer, en contre-la-montre et aussi dans la course en ligne qui est particulièrement ouverte lors des JO… Marie, quant à elle, a déjà fait des médailles. La médaille d’or lui est tout à fait accessible. Donc, je leur dis à toutes les deux : Vive la France, vive la Bretagne et vive le Morbihan !