Barcelone 1955
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Les deuxièmes Jeux méditerranéens commencent par une histoire d'eau : une amphore d'argent remplie dans la Méditerranée est acheminée par 160 relayeurs jusqu'au stade et versée dans une fontaine qui coule pendant les onze jours de compétition.
La Marseillaise au hit-parade
Dix-neuf sports, 306 médailles en jeu. 99, soit près d'un tiers, pour la France. A Barcelone la Catalane, la Marseillaise figure largement en tête au hit-parade des hymnes des dix pays engagés. Elle retentit à 39 reprises sur la colline de Montjuich où, le CIO ayant refusé aux Jeux méditerranéens l'utilisation de la flamme.
Pourtant, côté français, l'heure est encore à l'improvisation : nos représentants n'ont rallié Barcelone qu'après un interminable voyage de vingt-deux heures et, s'ils ont défilé coiffés du célèbre béret basque, ils n'avaient pas de fanions à échanger avec leurs adversaires.
Quelques-uns des vainqueurs d'Alexandrie réussissent la passe de deux, les nageurs Maurice Lusien, Gilbert Bozon, devenu recordman du monde du 100 mètres dos en février, Jean Boiteux, le champion olympique d'Helsinki sur 400 mètres nage libre, mais aussi les escrimeurs Lefèvre et d'Oriola, ce dernier lui aussi médaillé d'or olympique en 1952.
Quatre ans après Alexandrie, Alain Mimoun s'impose encore sur 5000 et 10000 mètres. Il a trente-quatre ans. Il lui reste une page à écrire. Une page en or, l'année suivante à Melbourne.
A Barcelone, la France qui gagne, ce sont aussi Alphonse Halimi en boxe ou encore Jean Prat, Lucien Mias et Pierre Danos en rugby.
Légère déception en revanche en cyclisme : André Darrigade le sprinteur est battu par les Italiens. Deuxième derrière cette équipe de France inspirée, l'Italie devance le pays hôte avec 81 médailles dont 32 d'or contre 45 et 12 à l'Espagne.
Jeux méditerranéens
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