Le mouvement sportif français appelle de nouveau à la libération de Christophe Gleizes
Institutionnel

Ce soir, au siège de la Fédération française de football (FFF), le mouvement sportif s’est rassemblé pour appeler de nouveau à la libération de Christophe Gleizes, journaliste sportif français arrêté en Algérie, en mai 2024, alors qu’il exerçait son métier. Le 3 décembre dernier, le tribunal de Tizi Ouzou a confirmé à son encontre une peine de sept ans d’emprisonnement.
Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) salue l’initiative de la FFF à laquelle étaient présents à la fois la famille de Christophe Gleizes, son comité de soutien et des représentants du mouvement sportif.
Hier, le directeur général de Reporters sans frontières, Thibaut Bruttin, avait été invité à dresser un point de situation sur la condamnation de Christophe Gleizes devant le Conseil d’administration du CNOSF, à la Maison du Sport Français. Il avait notamment pu rappeler le caractère exceptionnel et alarmant de cette détention et remercier le CNOSF d’avoir relayé, dès le 5 décembre dernier, l’appel à la mobilisation en faveur de la libération du journaliste sportif français.
Le mouvement sportif exprime sa solidarité à la famille de Christophe Gleizes et salue leur appel en faveur de la justice et de la liberté. Son portrait est désormais visible au siège de la Fédération française de football, ainsi que dans le hall et bientôt sur la façade du CNOSF, les symboles d’un engagement clair.
Amélie Oudéa-Castéra a appelé ce soir, au siège de la FFF, à la mobilisation du mouvement sportif :
- En relayant la pétition de Reporters Sans Frontières déjà signée par plus de 25 000 personnes ici
- En se donnant rendez-vous le 29 janvier 2026 à 20h à Paris au Bataclan, pour un événement de soutien à Christophe Gleizes.
Le mouvement sportif demande la libération rapide de Christophe Gleizes, rappelant que la liberté d’informer constitue un principe fondamental et a renouvelé son plein soutien au journaliste ainsi qu’à sa famille.
Amélie Oudéa-Castéra, présidente du CNOSF :
C’est notre rôle d’appeler à la libération de Christophe Gleizes. Il est l’un des nôtres. Le sport a besoin de ses journalistes. Les journalistes ont besoin de liberté, la liberté a besoin qu’on la protège. Christophe Gleizes mérite qu’on se batte pour lui, avec les valeurs de solidarité et de fraternité qui sont la marque du sport.