Quentin Fercoq : "Un des meilleurs événements que j'ai pu vivre"

Compétition18 janv. 2024

Quentin Fercoq a débuté le patinage de vitesse sur piste courte à l'âge de 4 ans, en 2003. Il vit une première expérience olympique aux Jeux Olympiques de la Jeunesse d'hiver de Lillehammer, en 2016.

S’il a terminé 6e sur 500 m et 14e sur 1000 m, il a également remporté la médaille d’or en relais mixte avec la Coréenne Kim Ji-Yoo, la Norvégienne Ane Fastad et le Belge Stijn Desmedt. Quelques années plus tard, il concrétise en se qualifiant pour ses premiers Jeux Olympiques. Il prend part au 500m, 1000m et 1500m et au relais mixte. Retour sur son expérience des JOJ, à quelques heures de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de la Jeunesse d'hiver de Gangwon 2024.

Quel est ton meilleur souvenir des JOJ de Lillehammer 2016 ?

Quentin Fercoq : Je pense que c'est l'ambiance géniale au sein du Village, avec des jeux et de nombreuses activités à faire pour gagner des petits cadeaux, etc. Les bénévoles étaient tellement accueillants et dynamiques que ça laisse de très bons souvenirs.

Quels ont été tes ressentis de cette première compétition olympique ?

Quentin Fercoq : C'était effectivement ma première dotation olympique et j'utilise toujours certaines pièces de l'équipement aujourd'hui ! C'était une véritable fierté de revêtir un vêtement France, et d'appartenir à l'équipe de France pour la première fois, ça laisse aussi de très bon souvenirs. Et encore aujourd'hui, avec plusieurs éléments de comparaison maintenant (Universiades, Jeux Olympiques de Pékin), je peux dire que c'est un des meilleurs évènements que j'ai pu vivre avec les Universiades de Krasnoyark en 2019.

⁠⁠Médaille d’or en relais mixte avec d’autres nations : c’était comment ?

Quentin Fercoq : Ce relais mixte était organisé à la fin de la compétition individuelle. Donc l'ambiance était excellente, les entraîneurs et les athlètes prenaient l'événement au sérieux mais en même temps on a bien rigolé. C'était des adversaires les journées précédentes et ça devient des coéquipiers la journée suivante ... c'était très bonne ambiance et malgré le fait qu'à 16 ans je ne parlais pas encore très bien anglais, la communication était très bonne entre nous.

⁠⁠Pensais-tu déjà que 6 ans plus tard tu serais aux Jeux Olympiques ?

Quentin Fercoq : À vrai dire, je pensais que je serais aux Jeux Olympiques de 2018 déjà... entre 2016 et 2018, j'ai eu une très grande progression et je passe de peu à côté de la qualification sur les Jeux Olympiques de PyeongChang 2018. En revanche, à cette période (en 2016), je ne pensais pas du tout pouvoir prétendre à une qualification aux Jeux Olympiques en 2018, par contre j'avais déjà bon espoir pour ceux de 2022, et ça n'a pas loupé puisque j'ai réussi à y aller !

Qu’as-tu appris de cette expérience ?

Quentin Fercoq : Cette expérience apprend beaucoup de choses : l'esprit olympique déjà, la fraternité, l'échange des cultures, la pression du résultat aussi puisque qu'on court pour un tableau des médailles et pas seulement pour la France dans notre sport respectif.

Beaucoup d’évolution entre l’athlète qui participe aux JOJ de 2016 et celui des Jeux de Pékin en 2022 ?

Quentin Fercoq : Il y a une énorme évolution entre l'athlète de 2016 et l'athlète de 2022. Déjà, il y a une fin de puberté qui n'est pas à négliger, il y a 6 années d'expérience de courses, d'expérience de vie supplémentaire. Mon développement en tant qu'athlète, en tant que personne a été colossal depuis 2016. J'ai beaucoup appris et donc beaucoup évolué.

Un conseil à donner à la délégation française des JOJ de Gangwon 2024 ?

Quentin Fercoq : Si je peux donner un conseil, c'est d'être curieux. J'entends par là, de ne pas avoir peur d'essayer, d'aller rencontrer d'autres personnes, parce que c'est aussi ça l'esprit olympique. Tout le monde a la même passion, le sport. Et un deuxième conseil en bonus, c'est de prendre du plaisir parce que ce sont des événements qui restent très très longtemps gravés dans nos mémoires donc il faut les remplir au maximum de bonnes ondes.