Une académie, pourquoi, pour qui ?

Culture

Une académie, pourquoi, pour qui ?

Concernant le « pour quoi » et le « pour qui » de l'ANOF, deux des pionniers de l’Académie internationale olympique, qui en ont servi et guidé les enseignements, les docteurs Otto Szymiczek, doyen de l’AIO et Cleanthis Palaeologos, vice-doyen et directeur honoraire de l’Académie d’éducation physique, en fournissent quelques éléments de haute portée philosophique :

« L’Olympisme moderne est régi par la philosophie olympique. Les nombreux éléments variés inspirent l’unité, soutiennent la famille et, par conséquent, la société, contribuent au perfectionnement physique et moral de l’homme, tout en cultivant et en développant ses capacités créatrices car ils lui procurent de la joie, du loisir et de l’optimisme pour lui permettre de faire face aux vicissitudes de la vie ; enfin, ils renforcent le sens de la responsabilité en faisant de l’homme une personnalité fière. La philosophie olympique enseigne que l’effort continu constitue une loi fondamentale de la vie pour les hommes civilisés et bien-pensants et que le désir incessant et quasi insatiable de réussir toujours plus, constitue un élément fondamental de succès. La philosophie olympique veut que nous enseignions au monde, notamment aux jeunes, un humanisme compétitif noble, ne devant pas se soumettre au sort mais s’efforcer, lutter pour diriger ce sort en le façonnant vers un meilleur avenir. La philosophie olympique, en tant qu’idée et activité spirituelle propre est sujette aux changements qui affectent grâce à une loi naturelle, inaltérable et biologique, tous les phénomènes sociaux, les idées, les principes, les convictions, les mœurs. Il est donc naturel que l’idée noble qu’elle dessert, se renouvelle, qu’elle suive de nouvelles tendances, car elle concerne la racine et l’essence de la vie et en conséquence l’homme. L’homme qui n’évolue guère ressemble à un être sans âme et sans vie. L’idée olympique constitue un exemple pour l’humanité qui doit et peut convaincre ceux qui luttent dans d’autres domaines, de vivre dans une atmosphère de compréhension, de paix et d’amour. »

Imprégnée de ces idéaux, animée par une majorité de membres ayant participé à une ou plusieurs sessions de l’AIO, l’ANOF inscrit ses idées, ses projets, dans toutes les actions dirigées vers la promotion des personnes, des jeunes en particulier, pour les faire grandir, se réaliser, s’épanouir à travers les projets d’éducation olympique.

Elle le fait dans le cadre des prérogatives que lui confère le Comité national olympique et sportif français, prérogatives qui sont consignées dans une convention annuelle reconductible qui fixe les moyens humains, financiers et logistiques nécessaires à la réalisation des actions arrêtées d’un commun accord.