Métiers des Jeux... Philippe Millereau, Photographe

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Philippe Millereau est un photographe de sport qui a vécu ses seizièmes Jeux Olympiques à Tokyo 2020. Son parcours est émaillé d'images célèbres comme celle de Marie-Jo Pérec lors du 200m des jeux d’Atlanta. Rencontre avec un fidèle de l’équipe de France Olympique.

Combien de Jeux avez-vous couvert en tout ?
Les Jeux de Tokyo sont mes seizièmes, été et hiver confondus. J'ai commencé à Albertville en 1992. J'ai débuté la photo en 1991, cela fait donc trente ans tout rond. Il y a dix ans, j'ai monté ma propre entreprise avec mon associé Stéphane Kempinaire, KMSP. Lui comme moi avons toujours travaillé dans le sport.

Parmi toutes les photos que vous avez prises dans l'univers olympique, existe-t-il une qui ressort en particulier
Oui. C'est celle de Marie-José Pérec en finale du 200 m à Atlanta en 1996, sa seconde médaille d'or dans ces Jeux. Pourquoi ressort-elle ? Parce que c'est une belle photo, Marie-Jo est à côté de Merlene Ottey, on voit toute la rage sur son visage, une rage de folie, et on comprend qu'elle va gagner ! Ce qui est drôle, c'est qu'à côté, Ottey est en train de souffler comme si elle avait déjà perdu. C'est un coup de chance, comme toutes les bonnes photos. J'étais bien placé, j'ai appuyé au bon moment, la photo est bonne techniquement, et voilà !

Êtes-vous toujours passionné par votre métier ?
Passionné par la photo et par le sport, oui. Passionné par ces grands évènements, de moins en moins, parce que c'est de plus en plus difficile de travailler et que les conditions se sont détériorées pour nous au fil des années. C'était plus facile de travailler à Barcelone en 1992 où je faisais tout en scooter, me déplaçant entre les sites de compétition et faisant un peu tout ce que je voulais.

Aujourd'hui avec les smartphones, tout le monde peut prendre des photos. Qu'est-ce qui vous différencie ?
L'avance que nous avons et que nous aurons toujours sur ces évènements, en tant que photographes de sport, c'est que nous pouvons être plus créatifs qu'avec un iPhone par exemple. Nous avons de gros téléobjectifs qui permettent de faire des photos qu'il est impossible de faire avec un portable. Et puis, nous sommes des professionnels, nous avons quand même un œil, que tout le monde n'a pas. Un amateur pourra toujours essayer de faire une belle photo d'action avec son téléphone, il n'y parviendra pas. Je sais très bien que si je mets un iPhone dans les mains de mon épouse, elle ne saura pas prendre la photo, car elle n'a jamais su !

Avez-vous photographié les nouvelles disciplines au programme cette année, comme le surf, l'escalade, le skateboard... ?
Oui, en effet. C'est très sympa. Je me suis mis sur l'escalade, j'en ai fait une ou deux fois. Pour le surf, le spot à Tokyo est assez facile à photographier. Ça n'est pas comme à Tahiti où la vague n'est pas visible de la plage, et où il faut prendre des bateaux.... Personne ne verra les surfeurs. Alors que là, la vague est toute proche de la plage, parfait pour les positions photographes.

Crédits : CNOSF/KMSP

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