Jeux méditerranéens de plage, jour 1 : Clémence Reboisson et le triathlé ouvrent le bal

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Jeux méditerranéens de plage, jour 1 : Clémence Reboisson et le triathlé ouvrent le bal

L’Equipe de France est idéalement entrée dans ses Jeux Méditerranéens de plage édition 2023, grâce au titre de Clémence Reboisson en triathlé, assorti d’une médaille de bronze pour Léa Fernandez. En football de plage, les Bleus n’ont pas manqué leurs débuts face à la Grèce (8-1). De quoi pleinement savourer la cérémonie d’ouverture en soirée !

Triathlé : L’or pour Clémence Reboisson, du bronze pour Léa Fernandez

Le triathlé est une variante du pentathlon moderne dans laquelle course, natation et laser run s’enchaînent sans pause… et où, ces derniers temps, c’est Clémence Reboisson qui gagne à la fin ! Sacrée championne d’Europe début juillet, pour sa découverte de la discipline, la licenciée du Noyon Pentathlon Moderne est demeurée invaincue dans l’exercice en triomphant cette fois aux Jeux Méditerranéens de plage. A l’issue d’un duel intense avec l’Italienne Alice Rinaudo, la Française de 22 ans a bouclé les 3000 m de course, 200 m de natation et 4 passages au stand de tir cumulés en 19’46’’1.

« Le triathlé, ç’a vraiment été une révélation lors des « Europe », réagissait-elle. A Munich, je ne réfléchis pas : j’enchaîne, j’enchaîne, et je repousse ma limite à chaque tour. Il n’y a plus aucun stress une fois le chrono lancé ! Là, les conditions étaient différentes avec la mer, le courant, le sable… J’étais deuxième quasiment toute la course mais je savais qu’Alice pouvait craquer si j’étais toujours au contact au dernier tir. Je ressors avant elle du pas de tir, sur la dernière natation on est vraiment collées et c’est aux chaussures que je fais la différence : je les enfile très vite, elle n’a pas encore les siennes au moment où je repars… et là je sais que c’est bon, si j’assure la dernière ligne droite à la course j’ai la banderole. »

Ce deuxième succès dans l’exercice du triathlé revêtait à ses yeux une portée particulièrement forte, « parce que c’est la première fois qu’il y a du « penta » au programme des Jeux Méditerranéens de plage, que c’est l’épreuve qui ouvre la compétition, et que j’y apporte la première médaille pour la team France ! C’est beaucoup de fierté, et un grand honneur. »

Ce début en fanfare pour la délégation française est complété par la médaille de bronze de Léa Fernandez (20’13’’8), créditée d’une remontée spectaculaire au fil des tours, depuis la 12e position sur 14 engagées jusqu’à la troisième place finale. « J’ai appréhendé un moment de finir encore quatrième, comme l’an passé aux Mondiaux, et puis, ouf !, j’ai quand même le podium, revivait la championne du monde 2022 de biathlé, qui a dépassé l’Espagnole Maria Lea Lopez dans la dernière boucle. C’est une troisième place qui me laisse à la fois un peu déçue, et satisfaite. Je sais ce qu’il me reste à faire : j’ai le niveau en course et en natation mais il faut que je travaille encore le tir. »

Au-delà des médailles individuelles, les tricolores se distinguent par leur performance collective d’ensemble, avec par ailleurs la cinquième place de la benjamine du groupe, Aziliz Naour, 18 ans – elle aussi à la faveur d’un joli finish – ainsi que la quatrième, côté messieurs, de Jean-Baptiste Mourcia. L’athlète du RMA Paris a été de bout en bout dans le match pour le podium mais le Grec Nikolas Papadimitriou a eu le dernier mot pour la médaille de bronze lors de l’ultime tronçon de course. Dix secondes derrière lui arrivait, cinquième, le porte-drapeau de la délégation tricolore, Ugo Fleurot. Cédric Chatellier, 20 ans, termine dixième.

Football de plage : entrée en lice réussie pour les Bleus

Opposés, pour leur premier match de poule, à l’hôte grec de ces troisièmes Jeux Méditerranéens de plage, les Bleus ont débuté par un net succès, 8 buts à 1. Net, mais long à se dessiner. Après avoir concédé l’ouverture du score à la 10e minute (but de Ioannis Skourtas), ils ont progressivement pris le dessus, égalisant en seconde période par Anthony Barbotti (1-1, 19e), avant de faire craquer leurs adversaires dans le dernier tiers-temps.

Trois buts inscrits en à peine plus de deux minutes (Aness Gharbi, Anthony Constant, Jean-Stéphane Belhomme) ont fait définitivement basculer la rencontre (4-1, 30e), avant que Lucas Drouillet, Jérémy Bru, le gardien Théo Guérin et de nouveau Belhomme n’enfoncent tour à tour le clou.

Match de poules suivant à venir dès ce dimanche, face à l’Espagne, pour les hommes de Claude Barrabé.

Cérémonie d’ouverture : haut, très haut, le drapeau !

Ces débuts tout feu, tout flamme de l’Equipe de France ont rendu la cérémonie d’ouverture, programmée en soirée, d’autant plus délicieuse à ses membres. Et Lauriane Nolot et Ugo Fleurot portaient haut, très haut, le drapeau bleu-blanc-rouge pendant que, derrière eux, les autres Français en piste agitaient tous un petit fanion. « Plus on le met haut, plus on le voit, mieux c’est, s’exclame Ugo Fleurot, radieux. Je n’avais encore jamais eu l’occasion d’être porte-drapeau et j’ai trouvé le moment hyper fort. »

Même ressenti chez Lauriane Nolot : « J’étais assez surprise d’être sollicitée. C’est une chance d’être porte-drapeau, d’être sur le terrain, en tête de délégation, au cœur de l’action, sachant que tous les potes français regardent… Je le vois aussi comme une super mise en avant du kitesurf. ». Si Ugo Fleurot a déjà eu le loisir de se mettre en évidence (cinquième du triathlé plus tôt en journée), Lauriane Nolot entame sa quête de médaille ce dimanche après-midi.