Sur les traces des Jeux d'hiver - Oslo 1952
Culture18 nov. 2025
Chaque semaine retrouvez l’histoire de l’Equipe de France depuis les premiers Jeux d’hiver de 1924 jusqu’à aujourd’hui.

Oslo 1952 - Norvège
Du 14 au 25 février 1952, la capitale norvégienne accueille pour la première fois les Jeux Olympiques d’hiver. Dans un pays où le ski est presque une deuxième langue, Oslo transforme ces Jeux en une véritable fête populaire, réunis autour du mythique site d’Holmenkollen.
Les Jeux d’Oslo réunissent 30 pays et près de 700 athlètes, parmi lesquels 109 femmes, confirmant la progression constante du sport féminin sur la scène internationale.
La France sélectionne 26 athlètes dont 6 femmes, engagées dans un programme désormais composé de 22 épreuves réparties en huit disciplines. Ces Jeux ont une dimension particulière : le ski de fond féminin fait son entrée au programme olympique, symbole d’une évolution majeure du mouvement sportif.
Édition très attendue en Norvège, les Jeux d’Oslo 1952 se démarquent notamment par la ferveur populaire et la modernisation des infrastructures nordiques - essentiellement autour d’Holmenkollen - devenu l’un des sites les plus emblématiques de l’histoire des Jeux d’hiver.
Les moments marquants des français
Du potentiel en ski alpin
Malgré une équipe ambitieuse, les résultats restent en-deçà des attentes. Blessé au dos après une chute à l’entraînement, James Couttet parvient tout de même à décrocher une belle 6e place en slalom.
Marysette Agnel signe la meilleure performance féminine française avec une 7e place. Des résultats encourageants dans un contexte relevé.

Bobsleigh tricolore
En bob à deux, André Robin et Henri Rivière signent l'une des sensations françaises des Jeux en terminant 5e.
Chauffeur routier et cuisinier originaires de Voiron, ils décrochent la meilleure performance tricolore jamais enregistrée en bobsleigh à l’époque.
Une aventure simple mais remarquable, portée par le talent et la détermination.

Rendez-vous réussi
Le relais masculin de ski de fond confirme la montée en puissance française en terminant 4e, juste derrière les trois géants nordiques.
Benoît Carrara impressionne une nouvelle fois : 11e sur le 50 km, il devance plusieurs favoris dont le champion du monde suédois Gunnar Eriksson.
Une performance solide dans un univers dominé par les Scandinaves.

Giletti, le symbole
À 12 ans et demi, Alain Giletti devient le plus jeune porte-drapeau tricolore de l’histoire olympique.
Engagé en patinage artistique, il obtient une encourageante 7e place. Sa précocité n’est qu’un début : il deviendra quelques années plus tard champion d’Europe et champion du monde.

Inspiration glacée
Unique médaillée française de l’édition, Jacqueline du Bief illumine la patinoire d’Oslo.
Malgré une grippe qui la freine dans l’épreuve des figures imposées (4e) elle réalise un programme libre de qualité qui lui offre la médaille de bronze.

**Prochain épisode... **
Notre série “Sur les traces des Jeux d’hiver” se poursuit prochainement avec l’édition de Oslo 1952.