18e Colloque de lutte et de prévention contre le dopage : les actes
Interview
La commission médicale du CNOSF, en collaboration avec le ministère chargé des Sports et l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), a organisé son 18e colloque national de lutte et de prévention du dopage vendredi 6 avril 2018.
A l'occasion de la parution des actes du colloque, Philippe Levan, directeur de la commission médicale du CNOSF, en évoque les temps forts...
Pouvez-vous nous présenter le colloque et ses enjeux
Nous avons organisé cette année le 18e colloque de lutte et de prévention contre le dopage, un rendez-vous important, désormais inscrit dans le temps. Pour la commission médicale du CNOSF, la santé du sportif est une priorité et cela passe en particulier par le prévenir des dangers du dopage.
C’est le seul colloque international sur le dopage qui a lieu sur le territoire français. Il est organisé par le CNOSF en pleine collaboration avec le ministère des Sports et l’Agence française de lutte contre le dopage. On y aborde de sujets très variés et d’actualité, aussi bien que des sujets de fond.
Par exemple ?
Cette année, nous avons notamment abordé la question de la perte, en 2017, de l’agrément du laboratoire de Chatenay-Malabry. Le professeur Michel Audran est venu nous expliquer pourquoi le laboratoire avait été désaccrédité et comment il avait été réintégré aussi rapidement.
Au niveau international, nous avons également eu le plaisir de compter la présence de Benjamin Cohen, directeur de l’Agence européenne de l’Agence mondiale antidopage et qui va devenir directeur de l’organisation indépendante qui va faire les contrôles pendant les JO.
Nous retrouvons bien ici l'association de l'actualité, avec le cas du laboratoire de Chatenay, mais aussi du futur, avec cette agence indépendante qui fera les contrôles anti-doping pour le CIO et pour les grandes organisations.
Cette présence d’un acteur international est-elle exceptionnelle ?
C’est une habitude. On invite pratiquement à tous les colloques des gens venus de l’international, que ce soit des gens de l’UCI, de l’AMA ou d’autres institutions internationales luttant contre le dopage pour qu’ils nous expliquent leur expérience. C’est appelé à se renouveler et à s’amplifier puisque la volonté de tous les acteurs c’est que ce colloque devienne un rendez-vous marquant au niveau européen et des pays francophones bien entendu.
Le colloque met également en avant l’expertise et le partage d’expérience des premiers concernés, les sportifs qui informent aussi parfois sur des évolutions techniques ou institutionnelles…
Complètement ! Cette année nous avions Romain Girouille, président de la commission des athlètes créés à l’AFLD et qui est venu nous expliquer pourquoi l’agence avait créé cette commission, à savoir pour défendre les intérêts des athlètes auprès de cette institution qui gère à la fois les contrôles mais aussi jusqu’à présent les sanctions.
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